
C’est enfin le grand jour pour tous les little monsters. Lady Gaga a enfin sortis son septième album appelé MAYHEM, qui se traduit par le désordre et le chaos. En tant que grand fan de Gaga, je ne peux tout simplement dédier un article entier sur mon ressenti sur cet album. Ne tournons pas autour du pot, il s’agit sûrement d’un de ses meilleurs albums et surtout d’ores et déjà l’album de l’année à mes yeux. Cependant maintenant que je viens totalement de vous spoiler mon avis, je vais tout de même vous le donner en détail.
Tout d’abord, revenons sur les deux premiers singles: Disease et Abracadabra. Ces deux singles posaient, avant même la sortie de l’album, le ton très sombre de l’album. Les deux singles sont des bombes sonores dans un style electro-industriel, surtout pour Disease. Gaga nous met directement face à son propre mayhem (désordre et chaos) dans Disease avec cette femme au chapeau qui tente de la tuer. Abracadabra nous montre de nouveau cette femme au chapeau, mais il s’agit cette fois de la dame en rouge. On comprend directement le thème de cette adversité avec elle-même qu’elle a déjà pu évoqué auparavant. On peut notamment penser à des titres comme Enigma présent sur l’album Chromatica sorti en 2020.
Vous voyez peut-être où je veux en venir avec ce petit résumé des singles. On s’attend alors à un album très dark et plutôt violent musicalement. Tous les visuels et les mélodies nous indiquent cela. Cependant, Lady Gaga avaient décrit dans une interview que l’album commencerait sur les titres les plus violents. Et en effet c’est le cas lorsque Disease, Abracadabra, Garden of Eden et Perfect Celibrity ouvrent l’album. Cependant le reste a été décrit comme étant plus doux et c’est le cas avec des titres comme Vanish Into You ou encore How Bad Do You Want Me.
Pour résumer ma première écoute, j’ai été agréablement surpris. Moi qui m’attendait à un déchainement electronique comme cela avait pu être le cas sur ARTPOP. Je peux dire que c’est complètement l’inverse.
Garden of Eden vient nous rappeler la Gaga de The Fame, Perfect Celibrity nous montre une version plus enragée de Plastic Doll en allant vers des sonorités rock. C’est après ces titres puissants que Vanish Into You vient nous surprendre. La chanson, inspirées des sonorités des années 1980 vient complètement nous chambouler. Nous chambouler à cause du style musical mais bien évidemment par la beauté du texte. C’est ensuite qu’elle enchaîne avec sa chanson la plus expérimentale jusqu’à présent, Killah. Un titre en collaboration avec le producteur français Gessafelstein qui est également présent sur d’autres titres. Zombieboy nous emmène en soirée disco chez les zombies. LoveDrug, How Bad Do You Want Me et Don’t Call Tonight nous embarque pour une virée nocturne vintage en voiture. Shadow of a Man vient comme une bombe à nos oreilles. Les trois dernières balades finissent enfin par nous faire verser des larmes.
Personnellement, j’ai adoré ce mélange des styles au final. Je me dis qu’un album entier de titres aussi violents que Disease et Abracadabra n’aurait pas été une si bonne idée. À la suite de cette première écoute et encore aujourd’hui, c’est Killah qui ressort comme ma chanson favorite. Elle est si singulière et étonnante dans le reste de l’album. Zombieboy, Shadow of a Man, The Beast et Perfect Celibrity ne me laissent pas indifférent non plus. C’est malheureusement la douce et magique balade Die With a Smile qui me plaît le moins. Mais sachez qu’il est totalement impossible pour moi de détester une seule chanson sur cet album. Alors Die With a Smile est un très bon titre.
Il est enfin très intéressant d’aborder les différentes inspirations de Gaga pour cet album. Les références majeures du projet sont Micheal Jackson, Prince et David Bowie. En effet, Shadow of a Man aurait très bien pu être un single de Micheal Jackson. Killah vient directement s’inspirer du titre Fame de David Bowie. De plus, on peut voir un soupçon de Daft Punk dans Don’t Call Tonight qui n’est pas sans nous faire rappeler les albums Random Access Memories ou Discovery. Et je ne peux pas passer à côté, en tant que très grand fan de Taylor Swift, de How Bad Do You Want Me. C’est comme si Gaga avait récupéré une chanson qui aurait pu faire partie de l’album 1989 de Taylor. D’ailleurs les fans sont complètements fous de cette ressemblance et les duos générés par IA nous font rêver d’une véritable collaboration entre les deux artistes.
Voilà mon avis pas du tout subjectif sur ce merveilleux album qui tourne en boucle dans mes oreilles depuis sa sortie, elle a clairement mit de la LoveDrug dedans. Sans mauvais jeu de mots.
